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Revue de presse 

#PigeonsAffamés

"Les transitions et la mise en scène d’Anne-Marie White ne cherchent pas à faire joli, à lisser quoi que ce soit de l’assemblage, et cette négligence — cette liberté aussi — finit par forcer le regard sur autre chose : l’ensemble brisé, la difficulté du contact, les impasses du désir. La proposition est authentique et les comédiens, généreux. Et la pièce, qui finit par s’écrire ailleurs, ouvre un espace riche de dires".

Simon Lambert

Le Devoir, 2016

"Bien sûr ils chantent et fort bien, bien sûr ils exultent et s’embrassent et fort bien, bien sûr ils partagent aussi les mêmes idées et au même diapason. En cela, ils sont le troupeau bêlant. Mais ce ne sont pas des idées qu’ils émettent en bande, ce ne sont que des clichés sur l’amour, sur le bonheur, sur la productivité, sur le confort américain et sur la culpabilité. Une petite dose quotidienne de culpabilité suffit à nous réconcilier avec le chaos du monde. Mais ailleurs, en contrepoint, des monologues d’une touchante profondeur viennent incurver cette déperdition de sens". 

Alain-Martin Richard

Revue de théâtre jeu, 2016. 

 

 

"S'il donne lieu à des réparties cocasses, cet enchevêtrement de superficialités trouverait difficilement son sens n'eût été la manière avec laquelle l'auteure et metteure et scène Anne-Marie White (épaulée des concepteurs JP Loignon au travail vocal et Mylène Roy au mouvement) lui a donné vie sur scène".

Geneviève Bouchard

Le Soleil, 2016

Love is in the birds, une soirée francophone sans boule disco

 

"C’est un spectacle festif, pertinent, parfois hilarant, parfois mordant. Grand succès des Zones théâtrales 2013 du Centre national des Arts à Ottawa, cet événement unique peut difficilement être classé dans un genre théâtral particulier, ce qui fait par ailleurs son charme et son originalité (...) Le texte patchwork est défendu avec énergie et talent par cinq comédiens et un musicien. C’est tonique, drôle, émouvant… La diversité des écritures est fascinante, et un ange passe quand – gloups – la gorge se noue parce que, dans un instant de grâce, des mots tout à coups s’élèvent dans des zones de sensibilité qui donnent la chair de poule. Le temps passe à une vitesse éclair entre monologues, dialogues, chœurs, chansons détournées… »

Conseil culturel de Rouyn-Noranda

"Trois ans déjà que le Théâtre du Trillium promène un peu partout son « happening littéraire festif et musical ». Et c’est à Québec que la tournée se termine, dans la minuscule, mais accueillante salle de la Maison de la littérature (...)

 

Sous ses airs festifs, Love is in the Birds réfléchit et pose certaines questions somme toute existentielles : qu’ont laissé les générations avant nous? Que lèguerons-nous à notre tour? À quoi rime l’avenir? Par quoi passera la prochaine révolution? Quels sont nos remords, nos regrets, nos désirs inassouvis? Qu’oublierons-nous dans ce monde qui consigne tout? Les nombreux textes, sur le ton de la confession, de la déclaration, de la chanson ou encore de la revendication, abordent avec humour, introspection et candeur l’amour, la mort, les enfants, la folie, la fierté; on sent la colère, l’amertume, l’envie, le désespoir, mais aussi le bonheur, la douceur, l’audace. Certains moments sont réellement bouleversants (...) Un spectacle terriblement vivant sur la transmission qui, espérons-le, saura trouver de nouvelles voix pour se faire entendre, encore et encore".

David Lefebvre

théâtre.québec

Déluge

 

"Le texte est signé Anne-Marie White. Avec sa rugosité, mais également sa matérialisation dans le jeu plein de retenue de Geneviève Couture, il propose une exploration sans fard de la condition humaine, côté sombre, en faisant ressortir avec une certaine intelligence la richesse et la complexité de cette condition que, paradoxalement, la pauvreté des rapports humains peut faire émerger".

Fabien Deglise

Le Devoir, 2013

 

"La mise en scène, assurée par l’autrice (Anne-Marie White) et par Pierre-Antoine Lafon Simard, est remarquable. En effet, Déluge est surtout  un oratorio qui tient à peine compte d’un espace  scénique. Tout était donc  à inventer et  les deux metteurs en scène ont  trouvé des solutions visuelles et sonores surprenantes. Une  pièce mansardée, poussiéreuse et  délabrée, avec, pour seuls accessoires, quelques  chaises, une table et un vieux matelas moisi, évoque l’esprit inerte de Solange. Et il y a un grand mur en verre, légèrement en pente qui devient un écran où les images du passé défilent et évoquent le monde enfantin qui hante la parole autodestructrice de Solange. Cela  nous aide à retrouver le fil de cette poésie baroque parfois difficile à pénétrer".

 

Alina Ruprecht

Critique indépendante

Écume

« Écume, de l’Acadienne Anne-Marie White, est savoureusement hirsute, baroque (elle aussi) avec son prétexte du vœu d’une jeune femme d’exhumer le corps de sa mère décédée récemment pour le faire incinérer. Des chœurs amusants, un comique langagier très coloré et de surprenantes associations d’idées. De la pâte de bonne soirée. Surtout quand on découvre que la défunte était fabulatrice et que sa fille est une redoutable croqueuse d’hommes. » 

Jean St-Hilaire

Le Soleil, 2011


 

"Anne-Marie White a vu sa première pièce, Écume, couronnée de trois prix, dont celui du jury Le Droit/Radio-Canada 2008. Elle nourrissait depuis longtemps le désir d’écrire, mais il a fallu un premier accouchement et le retour à l’enfance qui s’en est suivi pour que naisse en elle l’histoire d’une femme-poisson et de sa mère effrayée par la mer".

Josiane Ouellet

Voir, 2011

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